Kim Goyon

Graphiste en freelance
LINKEDINSITE WEB

Aussi loin que je m’en souvienne, si un crayon ou un feutre traînait, les surfaces alentours, quelles qu’elles soient se voyaient décorées dans la minute. Aucune zone blanche, pas de place au vide, je gribouillais tout, et je gribouillais beaucoup.

Quand est venue l’heure de choisir ma voie professionnelle, mon coeur s’est mis à balancer. J’étais très attirée par le domaine de la petite enfance et j’aspirais à devenir orthophoniste.

 

J’ai ensuite compris bien vite que l’espace pour m’exprimer me manquerait, et que cet espace là m’était nécessaire. J’ai donc choisi de dessiner, dessiner utile : je me suis dit « allons-y pour des études d’arts appliquées ».

J’ai très vite aimé le rapport concret qu’il existe entre le métier de graphiste et le dessin, mettre des formes sur des mots. Cette poésie m’attirait, et la dimension humaine qu’il existait dans ce métier m’a conforté dans mon idée à l’occasion de divers stages.

 

J’ai donc passé un BTS en communication visuelle et j’ai ensuite intégré l’école des Gobelins à Paris. Cette dernière étape de ma vie estudiantine a été de loin la meilleure, j’ai énormément appris, et j’ai surtout compris que pour faire ce métier, il fallait s’affirmer et s’affirmer très fort, surtout dans le bassin de requins parisiens. N’aimant pas la nage et encore moins à haut risque, je me suis réinstallée chez moi, à Lyon, et j’ai commencé petit à petit à trouver ma place…

 

J’ai développé ma patte graphique, mon univers, et je garde toujours un oeil ouvert sur ce qui se fait.

 

8 ans après, j’aime toujours autant mon métier, et je retire beaucoup de satisfaction à participer peu ou prou aux succès des petites entreprises que j’accompagne.

C’est une chance de pouvoir habiller d’images de si belles idées !

«J’ai pendant longtemps travaillé de chez moi, mais ce mode de fonctionnement a trouvé ses limites pendant le confinement : j’ai en fait réalisé que je m’étais en quelque sorte moi-même confinée pendant toutes ces années en restant dans ma bulle. J’ai donc sauté le pas, et je suis sortie de ma zone de confort. J’ai fait le choix de prendre un bureau fixe au Mix car je souhaitais investir totalement ce nouveau mode de vie, en m’installant confortablement avec du bon matériel et un environnement de travail personnalisé mais ouvert vers l’extérieur. Je suis ravie de me rendre au Mix pour travailler car j’ai vraiment la sensation de scinder clairement ma vie de famille et ma vie professionnelle, de plus, le contact avec les autres mixeurs m’apportent énormément : je rencontre des profils complémentaires au mien ou avec de belles expériences à partager et c’est très enrichissant (en plus d’être hyper sympa !). »